Les nouvelles technologies ont investi tous les domaines, et en particulier le secteur de la construction. En effet, les nouveaux logiciels et la puissance des ordinateurs modernes ont offert de nouvelles possibilités, notamment pour les architectes. Dans cette veine, on peut également citer l’essor d’Internet, qui a permis à de nombreux architectes, constructeurs et même vendeurs spécialisés, comme par exemple les très spécifiques Vérandas du Trégor, de se faire connaître en faisant la promotion de leur savoir-faire. Mais à quel point ces secteurs sont-ils concernés, et comment se manifestent ces évolutions de manière concrète ? C’est ce qu’il convient aujourd’hui d’explorer.
De nouvelles manières de concevoir les structures
C’est ce qu’on appelle le « BIM », pour « Building Information Modeling ». Il n’y a hélas pas de traduction française qui fasse consensus, mais l’idée est compréhensible quelle que soit la langue : utiliser un modèle numérique d’une construction finie, qui comprendra toutes les informations techniques nécessaires, la possibilité de le modifier et d’anticiper les besoins à venir. C’est à la fois un terme pour désigner le modèle numérique mais aussi tous les processus impliqués dans la création, y compris les méthodes de structuration, de production, de gestion, d’intégration, de visualisation, d’échange et d’analyse. Il faut aussi réaliser que le concept ne touche pas que les bâtiments, mais tout ce qui est constructible, donc tout le génie civil, les travaux publics et les infrastructures. En somme, des technologies considérables sont déployées dans cette idée de représenter de manière totale, durable et accessible à tous les projets à venir.
Cela s’est notamment illustré à Paris, avec la ligne 16 du futur métro automatique, humblement nommé Grand Paris Express. Tout le projet va suivre le BIM, c’est-à-dire que l’intégralité du projet va être modélisé numériquement, et dans les détails. En d’autres termes, c’est 25 kilomètres de voies souterraines et 9 gares en profondeur qui vont devoir être reproduites dans un modèle 3D, avec absolument toutes les spécificités : les structures, les tunnels, les tuyaux d’air, les tuyaux d’eau, les bouches d’aération, les ascenseurs, les escaliers, tout devra être reproduit, détaillé et actualisé en même temps que le véritable chantier concrétisera le projet. Toutes les procédures et les savoir-faire du milieu ont dû être revus et réactualisés pour s’adapter à cette nouvelle manière de travailler, qui touche absolument tous les acteurs et intervenants d’un projet de cette ampleur. Une telle création est-elle particulièrement coûteuse ? Certainement, mais c’est un calcul de long terme, car elle vise à éviter les dépenses inutiles à venir, qui naissent des incompréhensions et des erreurs. Sur des projets pareils, les erreurs ont des coûts considérables : tout retard se facture très cher, et devoir démolir puis rebâtir des portions de construction qui s’interconnectent et ont des répercussions entre elles est vite très coûteux. En forçant chacun à se coordonner dès le début et en mettant au point un plan global, accessible et lisible, on réduit énormément les risques futurs. En tout cas, c’est le pari que de grandes entités font désormais.
Mais la modélisation 3D a d’autres applications, et ce à des échelles plus modestes. Il n’est pas nécessaire d’être une municipalité et d’avoir des projets qui se facturent en millions d’euros pour représenter des constructions à venir sur ordinateur, il suffit parfois d’être un simple fabricant qui présente ses projets à un client. C’est le cas par exemple des Vérandas du Trégor, une entreprise à échelle bien plus modeste, et qui s’adresse directement aux particuliers. Pourtant, cela ne l’empêche nullement de proposer une simulation en 3D sur ordinateur aux clients intéressés qui amènent leurs projets. Car l’entreprise se revendique d’être à la fois créateur, fabricant, concepteur et installateur : non seulement chaque véranda est unique, mais surtout c’est le client qui en est le concepteur. Et pour l’assister au maximum dans la démarche, pour faciliter la conception du projet et avoir une idée du rendu final avant le début des travaux, un modèle 3D est sans doute la méthode la plus efficace et intelligente pour un tel projet. La technologie fait donc évoluer les méthodes de travail des constructeurs et ce, quel que soit la taille de l’entreprise.
Le concept des visites virtuelles
Les visites virtuelles sont une technologie novatrice qui n’a eu de cesse de se développer ces dernières années, notamment grâce à deux technologies bien particulières : Google Maps et la réalité virtuelle. Dans le cas de Google Maps, c’est plus exactement Google Street View qui a été le vrai instigateur de ce genre de projet, avec son système permettant de se déplacer virtuellement dans des rues photographiées à intervalle régulier et surtout à 360°. Chacun peut ainsi utiliser l’outil via Google Maps pour avancer d’image en image, tourner sur lui-même pour observer tous les détails, et choisir ainsi ses déplacements en fonction, ce qui finit par créer l’illusion de s’aventurer librement dans les rues de son choix. De son côté, la réalité virtuelle est une technologie qui s’est considérablement développé ces dernières années, son principal défaut actuel étant l’absence de projet ou modèle économique qui le rendrait véritablement accessible au grand public (les projets vidéoludiques actuels comme l’Oculus Rift ou le PlayStation VR, par exemple, n’ont pas encore suscités de véritable adhésion). La technologie est cependant bien là, et exploitée pour des projets d’un autre type, comme les visites virtuelles de monuments tels que le musée du Louvre ou la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Il y a plus avantage à une telle démarche. Tout d’abord, il s’agit de démocratiser l’accès à des lieux importants du patrimoine, et donc ainsi rendre la culture accessible à un plus large public. C’est aussi un moyen de réconcilier les générations, en amenant les plus jeunes vers l’Histoire et les bâtiments anciens à travers une technologie qu’ils affectionnent, et les plus âgés vers de nouvelles perspectives technologiques grâce au patrimoine auquel ils s’intéressent déjà. Ensuite, c’est aussi la possibilité de découvrir des endroits très, voir trop visités, de manière plus intime, sans touristes, sans queue à faire et sans bruits désagréables. Un bon moyen de profiter pleinement de la majesté de ce genre de lieu ! Enfin, c’est une possibilité très intéressante pour reconstituer et découvrir des lieux qui ne sont pas visitables : certains projets visent par exemple à permettre aux visiteurs de découvrir la Bibliothèque d’Alexandrie, détruite par un incendie il y a bien longtemps.
Mais il est également possible de s’en servir à des visées plus commerciales, et c’est ce que propose justement les Vérandas du Trégor, qui ont su tirer parti de ces nouveautés technologiques. Pour un client, les visites virtuelles sont un bon moyen de voir ce qu’une entreprise a à proposer, surtout si elle est éloignée ou que la personne est en situation difficile. Pour une entreprise, c’est le moment de faire étalage de ces compétences, en permettant de découvrir dans le détail ce que le fabricant peut faire. En effet, pour l’exemple des Vérandas du Trégor, une véranda n’est pas toujours très facile à exposer sur un site Internet. Les photos rendent rarement justice, et surtout, il s’agit d’un espace que l’on veut habiter, dans lequel on veut se déplacer : des illustrations en 2D semblent dans cette optique insuffisante. Ainsi, une exploration en trois dimensions via la visite virtuelle est une réponse astucieuse et innovante à une problématique d’un secteur très spécifique.
Le bon usage d’Internet pour les fabricants
Internet est devenu un outil primordial pour les commerçants en tout genre, mais en particulier pour les personnes qui se positionnent sur des créneaux très spécialisés, ou les entreprises un peu isolées géographiquement. L’essor du média a notamment contribué à un regain de pouvoir de la part des consommateurs, qui peuvent donner leurs avis voir noter les différentes entreprises. Ces dernières se servent désormais d’Internet autrement : un site de qualité est devenu important pour les entreprises, ou au moins l’ajout de fonctionnalités modernes qui reflètent une certaine qualité. Car la réalité est cruelle : si le site sert de vitrine à l’entreprise, cette dernière sera pénalisée si son image sur le web ne fait pas assez professionnelle, quelles que soient ses compétences réelles. Les entreprises sont donc en compétence permanente pour trouver de nouvelles manières d’attirer les clients, ou plus exactement un usage toujours plus intelligent des nouvelles technologies pour se démarquer de la concurrence.
Dans le cas des Vérandas du Trégor, c’est un bon usage de ces dernières qui fait la différence. Certes, le site propose des photos des nombreuses réalisations, ce qui permet aux particuliers de se rendre compte des possibilités autant que des compétences de l’entreprise, mais il offre surtout accès à une visite virtuelle, qui permet de découvrir en détail les réalisations de la société, et de pouvoir les visiter sans souci. Enfin, la modélisation 3D n’est évidemment pas faisable en ligne mais motive sérieusement à aller se rendre sur place pour mettre au point son projet. Dans l’ensemble, les Vérandas du Trégor peuvent être considérées comme une entreprise qui a su exploiter les nouvelles technologies à son échelle pour proposer un service différent à ses clients.